Dans les régimes les plus « calmes » -- sans harmoniques -- nous
avons sans encombre isolé l'élargissement du pic correspondant aux
OH2, qui nous permet de définir un nouveau paramètre d'ordre pour
cette instabilité.
Dans les régimes les plus « agités » -- dont le spectre est très riche --,
les conclusions quantitatives sont plus délicates. Nous pouvons néanmoins
affirmer un changement de comportement spectral lors de la transition
des ondes OH2 vers le chaos spatio-temporel.
Notons enfin que des spectres en loi de puissance ont aussi été
observés dans les autres configurations (
et
mm).
Des mesures locales avec une méthode complémentaire
-- thermocouples rapides ?... -- permettront peut-être de conforter
l'ombroscopie quantitative dans ces situations extrêmes. Quoi qu'il en
soit, les régimes que nous qualifions de « turbulents » peuvent
être observés qualitativement et le très grand désordre
constaté ne saurait trouver une autre origine que la transition
intrinsèque du système vers le chaos spatio-temporel.