Afin d'établir un lien entre les structures spatiales des ondes observées en géométrie cylindrique et cartésienne, nous proposons ici une comparaison simple des deux systèmes de représentation.
Considérons, en géométrie rectangulaire de coordonnées
une onde « plane » : les courbes isophases sont des segments
parallèles entre eux, inclinés d'un angle
par rapport à
l'axe des
(direction du gradient de température). Remplaçons
alors les coordonnées
de la
géométrie rectangulaire par les coordonnées
de la géométrie cyclindrique.
Cette transformation de pensée revient à considérer la
géométrie cylindrique et ses coordonnées polaires en lieu et place
des coordonnées cartésiennes de géométrie rectangulaire. La
coordonnée
est toujours celle le long du gradient de
température et
la coordonnée dans la direction
orthogonale.
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Cette opération revient à « plier » le graphe du rectangle de
manière à retrouver un domaine cylindrique, en raccordant les points
aux points
, i.e., en imposer
des conditions aux limites périodiques en
. Le résultat est
représenté sur la figure
: on trouve
alors un ensemble de branches de spirales d'Archimède.