Ce comportement est générique dans le sens où chacune des
transitions observées (petite ou grande hauteur et
) révèle de la même façon un élargissement du pic
correspondant au mode instable dans le spectre temporel.
Nous avons vérifié le même phénomène sur les spectres
spatiaux. Cela est logique compte tenu de l'existence d'une relation de
dispersion pour les ondes : fréquence et nombre d'onde sont reliés
et la dispersion de l'un entraine la dispersion -- au moins
qualitative -- de l'autre.
Notre système bidimensionnel nous permet ainsi de « voir » pousser
un grand nombre de modes instables au voisinage du mode critique.
L'élargissement de la bande de modes instables est plus rapide à
deux dimensions d'espace.