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La distribution spatiale de ces ondes est -- comme présenté dans la
section précédente -- bien particulière au seuil et son
évolution avec est originale. L'information spatiale est de
deux types : distribution du vecteur d'onde et position de la structure
dans la cellule. Sur la figure
sont visibles les
évolutions avec le paramètre de contrôle des deux composantes
et
du vecteur d'onde. Alors que la composante
est
finie au seuil et évolue peu avec
, la composante azimuthale
est nulle au seuil -- les ondes sont alors des cibles
pulsantes -- et augmente régulièrement avec
-- les
ondes sont alors des spirales de plus en plus « ouvertes ».
L'évolution de avec le paramètre de contrôle est très
bien ajustée par une loi linéaire. L'extrapolation de cette loi
linéaire au point
nous redonne approximativement la
valeur du seuil, bien que la mesure soit moins précise que celle de
l'amplitude. Nous avons ainsi la possibilité de définir un second
paramètre d'ordre variant continûment au seuil et avec l'exposant
dans la région supercritique. Nous n'avons pas d'interprétation
précise de ce nouveau paramètre d'ordre ; toute explication ne doit
pas négliger la bidimensionnalité non seulement des OH2, mais aussi
de la géométrie de la cellule.
La structure des OH2 est localisée près du plot central. La
figure présente une succession de profils
radiaux d'amplitude : nous y voyons l'instabilité s'étendre lorsque
est augmenté. Nous avons quantifié l'envahissement
progressif de la cellule par les OH2. Comme dans le cas des rouleaux
corotatifs de l'écoulement de base, nous avons mesuré la position du
front des OH2 dans la cellule en définissant cette position comme le
rayon du point dont l'amplitude est la moitié de l'amplitude maximale.
Cette grandeur est reportée sur la figure
. Nous
observons un comportement régulier, linéaire en
de la
position du front des OH2 dans la cellule.
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Un élargissement du pic correspondant aux OH2 dans les spectres est
observé lorsque la différence de température est augmentée
(figure ). Nous mesurons alors la largeur du
pic à mi-hauteur et la reportons sur la
figure
. Cette grandeur est une mesure de
l'élargissement de la bande de modes instables. De plus, si la hauteur
du pic principal est fixée -- ce qui semble à peu près le
cas --, sa largeur est proportionnelle à l'aire sous le pic, qui
mesure l'énergie contenue dans l'ensemble des modes instables. Le
théorème de Parseval relie alors cette énergie à l'énergie
moyenne mesurée dans l'espace direct, i.e., la moyenne spatiale du
carré de l'amplitude de l'onde après filtrage. Nous observons le
même comportement que sur la figure
qui
représente le carré de l'amplitude moyenne. La largeur du pic
principal correspondant aux OH2 se comporte comme un paramètre d'ordre
avec la puissance 1/2.
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