L'apparition des fleurs s'effectue continûment via une bifurcation
supercritique (cf figure ). La fréquence est finie
au seuil (figure
).
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Nous avons toujours observé une onde unique bien que des battements
existent au seuil et que des traces d'onde inverse soient alors
présentes. Le nombre d'onde orthoradial adimensionné -- qui est
aussi le nombre de pétales, i.e. de longueurs d'ondes selon
l'azimuth -- est discret et vaut 6 au seuil et 7 après sélection
par une instabilité modulationnelle. Remarquons que la forme des
pétales induit une signature spectrale fortement non-monochromatique :
le premier harmonique est ainsi très développé car il traduit la
présence de deux bords à chaque pétale.
Du fait de la très grande localisation dans la direction radiale, nous
n'avons pas pu mesurer le nombre d'onde radial ; la structure semble en
effet s'étendre sur moins d'une longueur d'onde dans cette direction
ce qui ne permet pas un traitement du signal efficace. Remarquons juste
qu'il ne semble pas y avoir de propagation dans la direction radiale et
que la structure « fleurs » constitue ainsi un mode purement
azimuthal.