Les effets thermogravitaires sont prédominants pour les couches de
fluide hautes, alors que les effets thermocapillaires sont
prédominants pour les couches minces. La hauteur intermédiaire
séparant ces deux régimes peut être simplement exprimée comme :
Ne perdons pas de vue que ces calculs sont effectués pour
l'écoulement de base et ne préjugent en rien des instabilités
pouvant survenir. Néanmoins, cette analyse est confortée par de
précédentes expériences de convection thermocapillaire, avec
gradient de température horizontal, effectuées par
Riley et Neitzel (1998), Daviaud et Vince (1993), Vince (1994), Mukolobwiez (1998), Pelacho et Burguete (1999), Burguete et al. (2000). En effet, pour les plus petites hauteurs ( mm), il a
été observé que les ondes hydrothermales qui nous intéressent
sont l'instabilité prévalante. De même, pour les plus fortes
hauteurs (
mm), l'écoulement de base est instable vis-à-vis de
rouleaux stationnaires dont l'axe est colinéaire au gradient de
température. Tous les travaux rapportés ici ne concernent que les
minces couches (
) et donc l'instabilité en ondes
hydrothermales.