next up previous contents
suivant: 1.4.4 Equations d'amplitude en monter: 1.4 Une modélisation idoine précédent: 1.4.2 Equations d'amplitude en   Table des matières

1.4.3 Equations d'amplitude en géométrie rectangulaire 2D

Le passage de 1 à 2 dimensions d'espace des équations de $ {\mathbb{C}}$GL ne présente pas de difficultés techniques. Les termes spatiaux -- uniquement des termes de dérivation -- doivent être modifiés. Dans le cas d'une géométrie isotrope, il semble alors naturel de remplacer $ \partial_x$ par $ \vec{\nabla}$ et $ \partial_{xx}$ par le laplacien $ \triangle$ des coordonnées cartésiennes.


Dans notre cas néanmoins, la deuxième dimension d'espace que nous rajoutons (notée $ x$) correspond à la direction du gradient de température et l'on ne bénéficie plus de la symétrie $ x \mapsto
-x$. L'ensemble des deux équations cherchées et des deux solutions $ (A,B)$ doit néanmoins rester invariant sous la symétrie ( $ y \mapsto
-y, A \leftrightarrow B$). Nous en déduisons alors :

\begin{displaymath}
\left\{
\begin{array}{r@{}l}
\medskip
\displaystyle \fr...
...B\vert^2 + \lambda\vert A\vert^2)B \\
\end{array}
\right.
\end{displaymath}

Bien sûr, ce système n'est rien d'autre que celui trouvé par Smith dans le cas où l'on néglige les termes intégraux de pression : $ P \equiv 0$.

Nicolas Garnier - Thèse de doctorat