Nous allons ici détailler comment sont obtenues les
formules (
) et (
) qui
décrivent de combien s'élève la surface libre d'un fluide soumis
à un gradient horizontal de température
par l'effet de la thermogravité et de la thermocapillarité. Les
calculs ci-dessous sont inspirés du calcul présenté
par Guyon et al. (1991).
Nous considérons un volume de fluide de hauteur
compris entre
et
en nous restreignant au plan
. Nous supposons
que la vitesse peut être mise sous la forme :
, i.e., que la vitesse verticale est négligeable (elle
est d'ailleurs nulle en géométrie rectangulaire). L'équation de
Navier-Stokes en régime stationnaire se réduit à :
avec :
Nous fixons les constantes d'intégration avec les conditions suivantes :
![]() |
|
où
est la pression atmosphérique. Nous linéarisons
la dépendance de
en
et nous en déduisons alors :
d'où :
Nous relions ensuite cette expression à la tension de surface grâce à la condition aux limites cinématique tangentielle à la surface :
d'où, en négligeant
devant
:
| (A.1) |
Nous en déduisons les formules (
)
et (
) donnant la déflection de surface dans le
cas purement thermogravitaire (
) et dans le cas purement
thermocapillaire (
).
La variation de surface d'origine thermogravitaire varie
proportionnellement à
alors que la variation de surface d'origine
thermocapillaire varie comme l'inverse de
. Pour des très faibles
valeurs de la hauteur (
mm), nous avons expérimentalement
constaté dans la cellule « LOTUS » une déflection de la hauteur
atteignant déjà 50% de la valeur nominale au seuil des ondes OH2...