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C.4 Bilan

Pour $ L_x=10$ mm et $ h=1,7$ mm, et en combinant tous les résultats obtenus dans l'anneau et le rectangle, nous avons :


grandeur expérience théorie linéaire
$ k_0$ 0,684 mm$ ^{-1}$ 1,147 mm$ ^{-1}$
$ \omega_0$ 1,49 s$ ^{-1}$ 1,11 s$ ^{-1}$
$ \xi_0$ 5,1 mm 3,66 mm
$ v_g$ 0,895 mm/s 0,69 mm/s
$ \tau_0$ $ \simeq 5$ s 4,44 s
$ c_0$ 3 $ \times$
$ c_1$ 0 $ \times$
$ c_2$ 1 $ \times$
$ \gamma$ ? $ \times$
$ \gamma c_3$ ? $ \times$
$ \delta$ $ -0,6$ $ \times$
$ \delta c_4$ $ 0,58$ $ \times$
$ \eta$ $ -1,7$ $ \times$
$ \eta c_5$ $ 0,5$ $ \times$
La dernière colonne rappelle les résultats obtenus par l'analyse de stabilité linéaire explicitée en § [*].


L'ensemble de ces coefficients est susceptible de varier avec la hauteur de fluide $ h$, et dans une moindre mesure avec la largeur de la cellule $ L_\parallel$. En effet, la hauteur de fluide conditionne par exemple l'échelle de temps (cf adimensionalisation, § [*]). Nous avons aussi vérifié lors de nos expériences la très forte dépendance de $ \omega_0$ avec $ h$ ; celle-ci est illustrée sur la figure [*] qui montre la dépendance de la période des ondes en fonction de $ h$ dans différentes configurations. Pour ce qui est de la dépendance en $ L_\parallel$ -- visible sur la figure [*] en bas à droite --, nous avons proposé avec Burguete et al. (2000) une loi d'échelle inspirée de la définition du nombre de Marangoni ( $ \propto h^{3}/L_\parallel$) pour rassembler les seuils obtenus dans le rectangle avec $ L_\parallel=$10, 20 et 30 mm. Cette approche n'est pas suffisante pour décrire le comportement de la fréquence. Pour cela, la figure [*] présente un ajustement linéaire de la période avec la hauteur et nous observons qu'en géométrie étendue bidimensionnelle ( $ L_\parallel \ge 30$ mm) la fréquence est indépendante de $ L_\parallel$. Nous remarquons aussi que le confinement augmente la fréquence des ondes.


Figure: Variation de la période $ T=f^{-1}$ avec la hauteur $ h$. A gauche : cas du rectangle pour $ L_x=10$ mm (en haut) et $ L_x=30$ mm (en bas) ; les mesures sont effectuées sur différentes valeurs de $ \Delta
T$ et la dépendance en $ \epsilon$ disperse les points. Pour $ L_x=30$ mm, des OH2 sont observées à petite hauteur et il existe une plage (en $ h$) de transition entre les deux types d'ondes. A droite : cas du disque (en haut) ; seules les valeurs au seuil de l'instabilité en onde sont reportées. La compilation des résultats (en bas à droite) montre la dépendance vis-à-vis de $ L_\parallel$ : le confinement augmente la fréquence. Un saut de fréquence distingue les deux types d'ondes hydrothermales.
\includegraphics[width=16cm]{T-h}

L'ensemble des expériences et calculs des coefficients doit donc a priori être réalisé à chaque changement des deux paramètres dimensionnels que sont $ h$ et $ L_\parallel$. La courbure représente encore une dépendance possible, mais celle-ci doit pouvoir être incluse dans la forme a priori des équations.


Ainsi, les équations d'amplitude correspondant aux petites et grandes hauteurs dans la cellule LOTUS  ne seront pas les mêmes à cause de coefficients différents dus à des hauteurs différentes. Nous pouvons ainsi imaginer que les termes spatiaux $ {\cal L}_{A,B}$ varient avec $ h$ et que cette variation permet d'expliquer les différents comportements des composantes des vecteurs d'ondes des OH1 et des OH2.


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Nicolas Garnier - Thèse de doctorat